26 mai 2018, 26 mai 2019, un an jour pour jour depuis qu’Ibrahima Kassory Fofana dirige le gouvernement guinéen.
Interrogé par notre rédaction, ce dimanche, sur le bilan de l’action du gouvernement aux affaires depuis un an, le président du CNOSC parle d’acquis mais aussi de recul démocratique.
« D’une manière globale, sur le plan des grands chantiers économiques, il y a des avancées même si le taux de croissance qui était ambitionné à deux chiffres, a été recadré par le FMI tout récemment lors de la dernière revue, mais le leadership gouvernemental, il faut le reconnaître s’est renforcé parce que le gouvernement a eu plus d’autorité contrairement au gouvernement passé et la conduite gouvernementale a été positive à mon sens pendant ces 365 jours », a mentionné Dansa kourouma avant de dénoncer les restrictions des libertés individuelles et publiques en Guinée sous Don Kass.
« La gestion des libertés individuelles et collectives est le parent pauvre du gouvernement Kassory, les libertés ont été sérieusement menacées parfois réduites, les manifestations systématiquement interdites à la fois pour les acteurs sociaux et les partis politiques. Et il faut reconnaitre que les conditions d’obtention et de renouvellement des agréments, posent problème alors que c’est un droit consacré par la constitution en son article 10. Le dialogue social à travers le comité de suivi, a pu résister à toutes les menaces de retrait des acteurs politiques mais qu’à cela ne tienne à ce niveau, il faut reconnaitre que le gouvernement a péché par sa capacité à gérer efficacement la crise avec le syndicat notamment le SLECG », a fait remarquer le président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne.
Hadjiratou Bah