S’achemine-t-on vers le dénouement de la crise qui secoue le monde du football guinéen depuis plusieurs semaines maintenant ? Tout porte à le croire selon plusieurs observateurs.
En effet, le ministre des sports, Lansana Béa Diallo, a entamé une médiation entre les parties concernées par cette crise qui mine le sommet du sport roi en Guinée depuis plus d’une année maintenant.
Le secrétaire général du club industriel de Kamsar (CIK) Oumar N’Diaye, qui parle au nom du G47, le groupe qui a rejeté les textes proposés par le CONOR, fait savoir qu’ils sont aussi lassés par ce différend.
« Le G47, on a fait une première réunion le mardi ; le samedi, on a notre réunion ordinaire, on va se retrouver et puis si on a des propositions par rapport à la composition de la commission telle que ça été proposée par le ministre, nous allons leur adresser nos propositions. Mais essentiellement, ce qui est fondamental c’est de noter que nous-mêmes nous avons envie de finir avec cette crise »,a confié Oumar N’Diaye, qui ajoute que la crise actuelle ne devrait pas avoir lieu.
« Globalement, il ne devrait pas y avoir de blocus, il suffit de se retrouver et maintenant harmoniser. Quand on parle de sport, c’est les textes et les textes, le garant c’est le comité olympique ; donc il faut en tout premier lieu responsabiliser le Comité olympique »,poursuit le porte-parole du groupe des 47 membres statutaires.
Dans notre entretien, Oumar N’Diaye regrette le fait que leur groupe soit accusé d’être celui qui s’oppose contre l’évolution du cuir rond en Guinée.
« C’est dommage qu’on nous considère comme ceux-là qui tuent le football, il faut que les gens dépersonnalisent le débat. On ne doit pas être des adversaires, le CONOR et les membres statutaires doivent former un duo. Je le disais, ce n’est pas un duel et logiquement, c’est eux qui doivent œuvrer à en faire une famille mais maintenant, par leur attitude, il y a un autre collectif à part ».
A noter que le ministre Bea Diallo, a récemment reçu tous les acteurs concernés par cette crise dans un réceptif hôtelier de Kaloum pour tenter de dissiper la crise.
Al Hassan Djigué