L’USTG-Conakry et certaines de ses structures syndicales affiliées notamment le SLECG et la FESATEL n’embouchent plus la trompette.
Conséquence, les deux fédérations ont suspendu leurs activités au sein de la centrale.
Face à cette triste réalité, qui ne lui fait pas honneur, l’ancien secrétaire général et actuel parrain d’honneur de la centrale, a d’abord déploré le fait que le mouvement syndical guinéen soit aujourd’hui divisé.
Une division qui, à son entendement, ne profitera qu’aux politiques.
« Actuellement, le syndicalisme bat de l’aile en Guinée. Le syndicat a été divisé et c’est une politique qui consiste à diviser pour régner concernant les institutions et appauvrir pour régner concernant le syndicat. Donc, malheureusement ça a porté fruit. Les syndicats sont divisés vous le voyez, tous les syndicats sont divisés par deux. Une fois divisés, c’est fini. Il ne peut plus y avoir de l’entente, c’est pourquoi les syndicats ne fonctionnent plus. On peut même dire qu’il n’y a plus de syndicat en Guinée. C’est dommage! », s’est-il alarmé.
Face à ce constat amer, Louis Mbemba Soumah estime qu’il va falloir tout reprendre à zero, ceci en vue de bâtir un mouvement syndical à la fois responsable et crédible aux yeux des travailleurs.
« Il va falloir tout reprendre à zéro, remettre tout sur les rails, appeler tout le monde, qu’on s’assoie, qu’on s’entende… Tant qu’on ne fera pas ça, ça n’ira pas, ça continuera à aller à vau-l’eau », a martelé l’ancien secrétaire général et fondateur du SLECG.
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