Dr Dansa Kourouma, président du CNOSC, la plus grande organisation de la société civile guinéenne, se réjouit de la décision de Cellou Dalein et de son parti, de prendre part à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain.
Selon lui, un parti qui a des militants, peut influencer un processus électoral, quelles que soient les conditions d’organisation d’une élection.
« Si un parti ne participe pas aux élections, il ne peut rien revendiquer en matière de légitimité démocratique. Alors, quelques soient les conditions d’organisation des élections, si un parti a un poids et il a des militants, il peut influencer le processus électoral. Je me réjouis de cette décision enfin de l’UFDG, qui est prise, ma foi, de façon démocratique. Malgré que le discours semble va-t’en guerre, mais en réalité, l’UFDG est une formation politique significative sur l’échiquier politique guinéen. Ma remarque est d’utiliser toutes les voies pacifiques pour contrôler le processus électoral afin que les résultats soient fiables. L’autre remarque, il s’agit de s’engager autour d’une participation qui doit être fondée sur le respect de la paix et de la quiétude sociale. (…). La stabilité d’un pays rime avec la sincérité des élections. La CENI doit faire preuve de responsabilité pour dérouler des opérations équitables, sincères et légitimes pour que les résultats reflètent le vote des guinéens », a-t-il lancé.
Le président du CNOSC a, par ailleurs, invité les participants à cette élection, à faire preuve d’élégance électorale et a promis que sa structure va déployer le plus grand nombre d’observateurs cette fois-ci, soit un total de 10.000, aux fins d’une élection transparente.
MohamedNana Bangoura