A la suite de la mise en place de la commission de délivrance de la carte professionnelle de presse, vendredi à la HAC, des présidents d’associations de la presse guinéenne, ont livré leurs attentes vis-à-vis de celle-ci.
Devant les membres de la commission, le président de l’AGUIPEL, a invité à plus de rigueur dans le traitement des dossiers.
«Ce qui est plus important pour, moi c’est l’importance de cette carte. On dit carte professionnelle de la presse, elle a plusieurs valeurs, bien sûr à la fois sécuritaire et importante pour nous-mêmes, parce que quand tu as une carte de presse, ça te permet de t’introduire dans plusieurs lieux de sécurité et même d’État, c’est très important. Mais j’ai remarqué qu’il y a des tapissiers, des tailleurs qui sont dans notre métier et quand on m’a envoyé la liste de ceux qui doivent postuler, j’ai fait des enquêtes et mon ami de l’AGEPI m’a dit, il faut bien surveiller cette liste et j’ai appelé des gens qui m’ont dit qu’ils ne sont pas journalistes. Et c’est très important que vous vérifiez bien les choses, l’image de l’association de la presse en dépend. J’invite cette commission à plus de rigueur, c’est l’image de la presse qui en dépend», a adressé Amadou Tham Camara.
Alpha Abdoulaye Diallo, président de l’AGEPI a pour sa part, magnifié la nouvelle classe dirigeante de la HAC.
«Je voudrais saluer particulièrement l’esprit d’équipe qui anime la nouvelle HAC et qui permet à toutes les associations, à tous les journalistes, à tous les techniciens et à tous les membres des institutions et des associations ainsi que les entreprises de presse en Guinée, de croire en cette équipe et de croire en la liberté de la presse, la défense de la liberté de la presse et la promotion de ses acquis dans ce pays« , a-t-il lancé.
Asmaou Barry, présidente de APAC-Guinée, a invité la commission à ne délivrer la carte de professionnelle qu’aux méritants.
«J’ai l’espoir que cette commission à travers son caractère inclusif, toute la corporation de la presse pourra bénéficier de cet outil précieux pour nous journalistes, pour que nous puissions avoir accès aux sources d’informations, ce qui est essentiel pour nous. Et je voudrais également demander à nous associations de presse, mais aussi à l’institution de régulation, de procéder, une fois délivrée, à une large promotion de cette carte de presse auprès des services publics pour que les journalistes, une fois arrivés et qu’on présente cet outil qu’on puisse avoir accès aux sources d’informations. Je voudrais souligner d’autres aspects, c’est de demander à la commission de délivrance de veiller à ce que les postulants pour cette carte, qu’on délivre à ceux qui la méritent», a-t-elle sollicité.
Al Hassan Djigué