Pour l’ancien premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana et ses codétenus, ce jeudi, 6 avril marque l’an 1 de leur mise sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry.
Cette situation, estime Alseny Sall de l’Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’Homme (OGDH), est à décoloré. Selon lui, quelle que soit la gravité de l’infraction à les reprocher, ils ne doivent subir une telle situation.
« C’est une situation préoccupante dans la mesure où pour nous le droit d’être jugé dans un délai raisonnable est reconnu pour toute personne poursuivie ce, quelle que soit la gravité de l’infraction à lui reprocher. Il faut rappeler d’ailleurs que Monsieur Kassory FOFANA n’est pas le seul dans cette situation aujourd’hui malheureusement. Toutefois, sur le cas spécifique de Monsieur FOFANA nous n’avons pas aussi compris la stratégie de boycott des audiences utilisée par ses avocats en dépit de sa détention prolongée sans jugement. Est-ce pour des raisons de défiance du tribunal ? Tout ça démontre que la CRIEF à laquelle nous adhérons l’esprit, doit faire encore davantage d’efforts pour rassurer les personnes qui sont poursuivies par devant elle. Qu’elle travaille en toute indépendance et dans le respect des droits des personnes poursuivies par devant elle. C’est la seule manière pour elle de renforcer son image vis-à -vis des justiciables », a-t-il dit.
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