Le 25 décembre dernier, le gouvernement a mis à disposition 400 milliards GNF pour l’accompagnement du processus électoral tout en rappelant que la CEDEAO s’est engagée à mobiliser les partenaires techniques et financiers pour avoir des ressources afin d’accompagner la Guinée.
S’exprimant sur ce sujet, l’ancien député uninominal de L’abé Cellou Baldé , ce samedi au siège de l’UFDG, a laissé entendre que la CEDEAO n’est pas un bailleur de fonds pour la Guinée et rien n’est fait pour le retour à l’ordre constitutionnel.
« Nous avons entendu des membres du gouvernement s’exprimer cette semaine. Nous avons entendu des politiciens s’exprimer cette semaine. En tant que membre de la plus grande formation politique de notre pays, en tant que membre de la plus grande institution politique du pays, je vous dis que la transition guinéenne et le CNRD seront bientôt à la croisée des chemins. A beau mentir, qui vient de loin. À chaque fois que la communauté internationale s’exprime, à chaque fois que les ambassadeurs rappellent la nécessité de respecter l’agenda dynamique de 24 mois, à chaque fois que la CEDEAO tient un sommet ordinaire où extraordinaire, nous entendons et nous voyons des gens au niveau du gouvernement se mobiliser pour faire semblant de présenter les points de la situation de l’évolution du processus de retour à l’ordre constitutionnel, alors que rien n’en est. Il n’y a absolument rien, on est à bientôt 2 ans de transition, il n’y a aucun acte concret posé pour le retour à l’ordre constitutionnel. Récemment, nous avons entendu de la part du gouvernement que la CEDEAO doit mettre la main dans la poche. La CEDEAO n’est pas un bailleur de fonds, la CEDEAO n’est pas un partenaire financier de la Guinée. La CEDEAO c’est l’institution sous-régionale qui veille au bon fonctionnement des États membres, elle est un régulateur en cas de problème, notamment les transitions que nous sommes en train de connaître et accompagne techniquement et diplomatiquement les États membres. Quand il y a une situation exceptionnelle comme cette transition, la CEDEAO accompagne la Guinée »,a-t-il lancé devant un parterre de militants.
À rappeler qu’il est dit que la CEDEAO s’engage à mobiliser les autres partenaires techniques et financiers pour pouvoir mobiliser suffisamment de ressources afin d’accompagner la Guinée pour tenir le délai de 24 mois et les 400 milliards GNF sont disponibles au niveau du ministère de l’administration du territoire.
Saidou Barry