En Guinée, beaucoup s’accordent à dire que la participation de l’UFDG à la présidentielle du 18 octobre 2020, revient à la trahir la mémoire des nombreux jeunes tués lors des manifestations politiques de contestation contre la nouvelle constitution aujourd’hui en vigueur dans le pays.
Mais pour Cellou Dalein Diallo, le sacrifice des jeunes disparus lors desdites manifestations, appelle à la résistance, leur sang engage la détermination et leur âme cueillie à la fleur de l’âge réclame la liberté et la prospérité du peuple.
Ainsi, il a rappelé que ce n’est pas en renonçant aux enjeux électoraux qu’ils (les militants) pourront se libérer de leurs responsabilités de poursuivre le combat de ces jeunes.
« Ce n’est pas en allant aux élections qu’ils nous condamneront. Nous n’avons pas le droit de nous résigner ou encore de nous apitoyer sur notre sort et se laisser prendre dans la boue d’une quelconque culpabilité qui nous ferait perdre de vue l’essentiel. Le coupable, ce n’est pas nous, le coupable, c’est Alpha Condé. C’est lui qui a armé sa milice… En ce qui nous concerne, nous avons l’obligation de nous dresser devant Alpha Condé sans concession aucune, pour honorer les corps de nos martyrs tombés sur le chemin de la liberté », a-t-il lancé
A en croire l’ancien chef de file de l’opposition, ce sont 204 jeunes qui ont perdu la vie lors des manifestations politiques depuis 2010.
Alhassane Fofana