C’est à sa descente d’avion, après un séjour qui l’a conduit aux États-Unis d’Amérique et en Italie, que le ministre de la justice et des droits de l’homme s’est adressé aux Guinéens.
Pour Charles Wright, la Guinée n’a pas besoin de violence au regard surtout de son passé douloureux. Mais plutôt, de l’harmonie dans l’entente.
« Pas une harmonie dans l’imposition dans le sens de défier l’autorité de l’État », a-t-il lâché, ajoutant qu’il rentre satisfait de son périple à l’international : « c’est la preuve que ce que nous faisons à l’interne est bien apprécié à l’international », reste persuader le Ministre de la Justice.
Le garde des Sceaux confie avoir dit à ses confrères ministres que malgré les vastes chantiers entamés, de ne pas s’attendre à une quelconque reconnaissance de la part des guinéens.
« J’ai dit à mes amis ministres, qu’il faut s’attendre à une culture d’ingratitude. Ce que vous faites aujourd’hui, personne ne vous le reconnaîtra. Mais puisque le temps est le meilleur juge, le temps finira par mettre les choses à leur place. Le Guinéen n’appréciera jamais la valeur de l’homme dans l’action, c’est quand l’homme finit l’action et qu’il est surpris des attentes ratées et des promesses n’ont tenues qu’il reviendra regretter ce qui se passe », prévient-il.
A l’aéroport Ahmed Sekou Touré, le ministre de la justice a réitéré que les membres du CNRD n’ont aucune ambition politique.
« On n’est pas des politiques comme le Président l’a dit ; nous continuerons à nous battre pour ce pays parce que ce pays a besoin de nous tous, ce pays a besoin de toutes nos actions, de tous ses fils (...) Qu’on le veuille ou non, aujourd’hui, la Guinée est en train de bien se repositionner sur l’échiquier international », a soutenu Alphonse Charles.
Enfin, le Ministre des Droits de l’Homme a formulé des bénédictions en faveur de la paix et du développement.
« Si c’est vrai que c’est ce gouvernement, que c’est ce M. le président de la transition qui se bat au quotidien pour redresser et mettre ce pays sur les rails, si c’est vrai que nos actions ce n’est pas pour trahir ou mentir à ce peuple, Que Dieu soutienne nos actions ! C’est une prière que je formule parce que comme les américains aiment le dire Que Dieu bénisse l’Amérique ! Nous aussi nous disons que Dieu bénisse la Guinée ! Quel que soit ce que nous voulons pour ce pays, on ne peut vouloir que du bien pour ce pays », a-t-il invoqué.
Alhassane Fofana