Même si des organisations nationales et internationales ont fait remarquer que la situation des droits de l’homme, s’est encore dégradée durant la première année de gestion du Comité National du Rassemblement pour le Développement, le ministre de la justice dresse un tout autre bilan.
L’ancien procureur général de la Cour d’Appel soutient qu’avant le 05 septembre 2021, la situation de la promotion et de la protection des droits de l’homme était perplexe. « La justice ne s’est jamais portée mieux qu’aujourd’hui », s’est d’ailleurs vanté Alphonse Charles Wright en premier lieu.
Ce magistrat devenu plus tard chef de département des droits de l’homme en Guinée affirme que les questions liées à la dignité humaine, sont d’ordre universel et obéissent à un certain nombre de principes visant à faire bénéficier à tout individu la protection de ses droits.
« Aujourd’hui quoi qu’on dise, les questions des droits de l’homme dans notre pays, c’est un long processus. Ce long processus, c’est ce qu’on appelle l’adoption des démarches inclusives allant dans le sens de la mise en œuvre des recommandations formulées par le haut commissaire des nations unies aux droits de l’homme. Il faut que les gens arrêtent de dramatiser la protection des droits de l’homme dans notre pays », a-t-il soutenu.
Pour Alphonse Charles Wright, les droits de l’homme ne sont pas que civils et politiques.
« Ce sont aussi les droits économiques, sociaux, culturels… Aujourd’hui on est en train de faire la confusion, les droits de l’homme supposent aussi le respect de la loi », a-t-il insisté.
Hadja Kadé Barry