Contrairement aux affirmations des forces vives de Guinée, Alphonse Charles Wright persiste et signe qu’il n’y a pas de détenus politiques en Guinée.
Le garde des Sceaux souligne qu’il n y en aura même pas. Il reconnaît toutefois la détention dans les prisons en Guinée d’acteurs politiques poursuivis pour des infractions de droit commun.
«Nous n’avons pas de détenus politiques en Guinée et nous n’aurons pas de détenus politiques en Guinée. Parce qu’un détenu est politique que lorsqu’il est poursuivi pour des infractions politiques. Ce sont des politiques qui sont poursuivis pour des infractions de droit commun. Comment on peut dire détenus politiques ? Il n’y a pas de harcèlement judiciaire en Guinée. Malheureusement, les gens aiment s’illustrer dans le pédantisme juridique. La loi ne harcèle pas »,a-t-il laissé entendre.
S’appuyant sur la situation de Foniké Mengué et cie, Alphonse Charles Wright ajoute qu’il n’y a pas de cas d’arrestation arbitraire, encore moins de détention illégale, dès lors qu’il a toujours été notifié aux prévenus ce pourquoi ils sont arrêtés, ainsi que le cours de la procédure qui est déclenchée contre eux.
D’ailleurs, ajoute le ministre Charles. « Il n’y a personne aujourd’hui qui soit en prison en Guinée qui ne soit pas en phase de procédure ou en phase de jugement. Même le cas des Foniké Mengué dont les gens ont fait la surenchère a un moment donné… », a-t-il lâché.
Le ministre a tenu ces propos ce vendredi 5 mai 2023, après sa rencontre avec Amadou Damaro Camara, alité à l’hôpital de l’amitié Sino-Guinéen.
Alhassane Fofana