Alors que l’avocat du FNDC, Me Salifou Béavogui affirme que son client Billo Bah a été violenté lors de son interpellation, le ministre de la justice et des droits de l’homme, Charles Wright jure le contraire.
En direct de l’Emission Mirador de FIM Fm ce jeudi 2 février 2023, le Garde des Sceaux a d’abord rappelé que comme Billo Bah, chaque citoyen mérite d’être traité dignement quel que soit ce qu’on lui reproche.
« Pour le cas de M. Billo ou quiconque, laissez-moi vous dire que quel que soit ce qu’on reproche à une personne, elle a le droit d’être traitée de manière digne selon ses droits. Je le dis à qui veut l’entendre. Je ne comprends pourquoi quand les gens veulent faire la surenchère au niveau de la justice, ils disent toujours telle personne a été violentée, telle personne a été ceci ou cela. Lorsque vous êtes citoyen, le principe c’est quoi ? Un citoyen contre lequel il y a une injonction de poursuite judiciaire, ça veut dire que ce citoyen-là, a la liberté de se faire assister par n’importe quel avocat s’il a les moyens. S’il n’en a pas, qu’il y ait commission d’office », a-t-il lancé.
Poursuivant, cet ancien Procureur Général a invité les gens qui soutiennent que Billo a été violenté, de lui apporter des preuves des violences infligées à l’activiste, pour lui permettre d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs.
« Dans un État de droit, c’est ça le principe. Mais lorsque ce citoyen-là, pour quelles que raisons que ce soit, refuse de venir se présenter devant la justice, les procureurs qui sont là-bas, prennent des réquisitions aux fins d’intervention forcée. L’intervention forcée veut dire quoi ? C’est la contrainte légitime. C’est-à-dire il y a la différence entre la contrainte légitime ordonnée par la loi et la violence faite en dehors de la loi sur une personne. Il faut que vous compreniez très bien cela ! Un policier qui violente quelqu’un, il le tape, il le frappe, ça, c’est autre chose. Mais un policier qui agit en exécutant une réquisition aux fins de comparution forcée, c’est l’usage de la force légitime. J’ai entendu des gens dire qu’il a été violenté, qu’il a été violenté. Celui qui m’apporte la preuve là, je rentre à Conakry, j’engage des poursuites judiciaires contre les gens qui l’ont violenté, je suis très clair », a lancé le ministre Charles Wright.
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