Dans sa mission de rendre accessibles les services de l’hôpital Donka aux patients, Mamadou Pèthé Diallo, ministre de la santé et de l’hygiène publique estime qu’aucun guinéen ne doit dorénavant perdre la vie suite à la cruauté excessive des médecins de ce centre hospitalier public.
Pour mettre fin à cet état de fait, le patron de ce département a confié qu’une carte biométrique sera mise à la disposition de toute personne se trouvant dans le besoin, dans le but de lui faciliter le traitement.
Le ministre a par ailleurs indiqué que les versements se feront au niveau de la caisse dudit hôpital.
« Quand vous arrivez à l’hôpital Donka, la première chose que vous voyez, si vous êtes en bonne condition ou quelqu’un qui vous accompagne, c’est qu’on vous fait votre carte biométrique. Avec cette carte, vous pouvez consulter n’importe quel service à l’hôpital. Cette carte reste avec vous, votre photo, vos empreintes digitales et toutes vos informations médicales seront sur cette carte. Même quand on vous prescrit une ordonnance même après avoir vu le médecin, on ne vous donne pas un papier. Vous prenez la carte, vous allez à la pharmacie, vous présentez la carte et sur simple lecture de la carte le pharmacien va voir qu’est-ce qu’on vous a prescrit. Il va vous donner les médicaments et quand tout est fini, le prix de votre consultation, le prix de l’examen, le prix du médicament tout est agrégé et on vous présente une facture. Cette facture, vous ne payez pas un médecin, une sage femme ou un pharmacien, vous payez à la caisse de l’hôpital. Il faut qu’on ramène ce niveau d’empathie et de respect pour nos compatriotes quand ils sont malades. Ce niveau de respect de leur dignité. L’exercice c’est ça. Est-ce que les guinéens peuvent être traités de façon digne et respectueuse quand ils vont dans nos hôpitaux? La réponse c’est oui, mais pour faire ça il faut que nos soignants cessent de demander de l’argent à nos malades. Et, l’hôpital est ce qui nous offre la possibilité de faire cela », a-t-il insisté au cours d’une sortie médiatique à Conakry.
Mama Adama Sylla