Le FIFEC (Festival International du Film environnement de Conakry), s’est ouvert vendredi 21 février, autour du thème ‘’l’école au service de l’environnement’’, au CCFG, à Conakry.
Ce festival qui est à sa 4ème édition cette année, est une initiative qui a pour objectif d’attirer l’attention de tous et de chacun, sur les enjeux liés à la dégradation de l’environnement, a mis en avant Ousmane Touré, président de la commission d’organisation du FIFEC.
« L’objectif du FIFEC est de promouvoir la protection de l’environnement. Quinze films seront en compétition. Il y a des films guinéens et ceux étrangers, mais la particularité de cette année est qu’il y aura 5 films guinéens qui vont représenter le pays. (…). Cinq prix seront décernés à l’issue du festival », a-t-il expliqué.
À l’issue de ce festival de 4 jours (du 21 au 24 février), un partenariat sera signé entre le FIFEC et le centre ‘’ Espaces croisés’’ de Lille, à travers Laura Mené, par ailleurs, présidente de jury.
Ce centre aidera à donner de la visibilité et de l’audience aux réalisations et leurs auteurs, retenus pendant le FIFEC.
« L’enjeu majeur de changement climatique nous concerne tous, pays du Nord comme pays du sud, et chacun devra y prendre part. La culture est un réel outil, pour éveiller des consciences et transmettre des messages au-delà des frontières. Un partenariat entre le FIFEC et mon organisation qui s’appelle ‘’le centre croisé’’, naîtra de ce festival. Les réalisations des lauréats de ce festival seront donc présentées au centre croisé du 15 septembre au 15 décembre, en s’inscrivant dans la logique de Africa 2020. Ce qui donnera une large audience et de la visibilité, aux œuvres et leurs auteurs », a annoncé Laura Mené, présidente de jury de la 4ème édition du FIFEC.
En représentant le ministre de l’environnement à cette cérémonie de lancement, le chef de cabinet Hawa Moussa Keita, a donné l’assurance de son département, à accompagner l’initiative.
« Le secteur de l’environnement est un secteur stratégique nécessitant l’implication de toutes les parties prenantes, face aux nombreuses menaces que nous subissons. Des menaces au nombre desquelles on peut citer la pollution de l’air et de l’eau. À cela s’ajoutent des déchets et le changement climatique, pour ne citer que ceux-ci. C’est pour toutes ces raisons que le ministère de l’environnement, des eaux et forêts salut l’initiative de l’organisation du FIFEC, qui prend désormais son origine en Guinée », s’est engagé le représentant du ministère de l’environnement
Avant de donner le coup d’envoi dudit festival, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdoulaye Yéro Baldé a dit toute l’importance que le gouvernement accorde à la question environnementale.
« Je crois que c’est une interpellation de tout le monde, y compris les décideurs politiques et les citoyens, pour que nous prenions soins de notre environnement. Ce ne sont pas seulement des arbres et la mer, regardez aujourd’hui, nos villes sont sales et envahies par les déchets plastiques et autres types de déchets. Donc, nous voulons éveiller la conscience des citoyens, pour prendre mieux soins de notre environnement », a expliqué Abdoulaye Yéro Baldé.
Après cette cérémonie de lancement, suivront les étapes de la Bluezone de Kagbélen et du CCFG, où des films seront en compétition avant la clôture le 24 février, à l’université de Conakry.
La chaîne de télévision TV5 offre un prix en numéraire à un des lauréats. Elle était représentée à cette cérémonie d’ouverture par Dénise Epoté, directrice régionale Afrique.
MohamedNana BANGOURA