Moins de 24 heures après le rappel des dispositions de l’article 61 de la loi qui régit l’exercice de la profession d’avocat par l’actuel président du conseil de l’ordre des avocats de Guinée, les critiques vont bon train sur les réseaux contre cette circulaire du bâtonnier.
Et bien sur le réseau social Facebook notamment, celui à qui le bâtonnier Kouyaté a succédé, Me Mohamed Traoré, tente à sa manière, d’éclairer la lanterne des internautes et des citoyens.
« Le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Guinée est parfaitement dans son rôle en rappelant les conditions dans lesquelles un avocat doit intervenir dans les médias. Cette intervention est soumise à autorisation conformément à l’article 61 de la loi qui réglemente la profession d’avocat en Guinée. Tout avocat qui envisage d’intervenir dans les médias est censé savoir ce qu’il doit faire. Mais l’autorisation n’est pas requise pour les événements traités à chaud. C’est le cas par exemple lorsqu’à la sortie d’une salle d’audience des micros sont tendus à un avocat. Le contrôle de l’intervention des avocats dans les médias trouve son fondement dans l’interdiction qui leur est faite de se livrer à la publicité personnelle. C’est au nom du principe de dignité de l’avocat. Bref, aucun avocat n’est personnellement visé par la circulaire du Bâtonnier de l’Ordre. C’est un rappel absolument nécessaire afin d’éviter des dérapages ou des déclarations et actes susceptibles de jeter le discrédit sur la corporation », a-t-il écrit sur sa page Facebook ce vendredi 25 Octobre 2019.
Mohamed Bangoura