Dans la répartition des sièges au compte du prochain parlement transitoire, l’Alliance Nationale pour L’Alternance et la Démocratie n’a pu obtenir qu’une place.
Un état de fait qui provoque un grincement de dents au sein de cette coalition politique qui parle de trahison.
En répondant aux questions de nos confrères de FIM FM ce samedi 29 janvier 2022, le porte-parole de l’ANAD a estimé que la réservation d’un seul siège pour leur organisation apparaît comme une manœuvre qui va forcément contribuer à la déstabilisation de ladite entité.
« Le fait de nous donner un seul siège a un seul message pour non seulement ceux qui ont les mains noires qui ne disent pas leurs noms, c’est pour déstabiliser l’ANAD », a-t-il dénoncé en premier lieu.
« Le fait d’éliminer la candidature de l’UGDD ça ne se comprend pas. C’est le parti que j’ai fondé. L’UPG de Jean-Marie Doré qui est un parti historique et vous connaissez l’engagement de Jacques Gbonimy qui a été un grand cadre de la CENI qu’on le dise écoutez-vous n’avez rien. À l’intérieur de l’ANAD ça peut même créer des frustrations pour déstabiliser l’organisation. Ils veulent nous opposer entre nous d’abord pour nous dire nous avons fait le mauvais choix de créer l’ANAD », a regretté Keamou Bogola Haba dans l’émission « Mirador ».
Le porte-parole de l’ANAD pense que cette démarche pourrait également fragiliser les relations entre le Comité National du Rassemblement et pour le Développement et sa structure.
« Le troisième message c’est par rapport au ministère de l’Administration du Territoire qui nous dit moi je veux prendre l’organisation des élections en main, parce que nous sommes dans une transition, l’administration est neutre. Et hier l’administration n’était pas neutre, c’est pourquoi on a créé la CENI. Évidemment il a posé des problèmes sur la gestion financière qui n’ont rien à voir sur la logique de la création de la CENI. Ce ministre, il passe un message clair, je ne suis pas neutre », a-t-il fait remarquer.
Hadja Kadé Barry