La police notamment la CMIS, a payé un lourd tribut ce mardi aux violences qui ont secoué la périphérie de Conakry.
Plusieurs manifestants des zones de la T5, T6, Cimenterie et Kagbélen, ont en effet occupé la rue ce mardi, pour protester contre des ‘’manœuvres’’ de fraude, qui seraient orchestrées par le pouvoir en place, pour inverser les résultats des élections communales tenues le 04 Février dernier.
Joint par notre rédaction, Colonel Ansoumane Camara Baffoé, est revenu sur les circonstances dans lesquelles les agents de la police, ont été pris à partie : «Comme vous le savez, depuis ce matin, des jeunes manifestent dans les zones de la T5, T6, Cimenterie et Kagbélen depuis ce matin. Ils ont érigé des barricades. Quand nos éléments sont arrivés sur place, ils ont eu à affronter une situation très compliquée. Au cours de l’intervention, ils ont été envahis par des jets de pierre, à un moment donné, tellement que les pierres pleuvaient, ils étaient obligés de fuir et d’abandonner leur véhicule. C’est en ce moment que les populations ont mis le feu au véhicule qui est un véhicule de la CMIS N05. Nous avons 6 blessés graves, y compris le commandant de cette CMIS, qui est grièvement blessé. On va les transporter dans un hôpital spécialisé… ».
Par ailleurs, Colonel Baffoé qui se trouvait encore sur le théâtre de ces violences, a également déploré un bilan matériel très lourd.
Il a parlé de plusieurs commerces et restaurants, réduits en cendre.
Demba