Le procès dans l’affaire du 28 septembre vient d’être renvoyé au mercredi 1erfévrier, pour la suite des débats.
C’est le colonel Blaise Goumou qui répondait jusque-là aux questions de la partie civile qui va continuer son interrogatoire ce mercredi.
Tout au long de la journée de ce mardi 31 janvier, le colonel Blaise Goumou, qui était membre des services spéciaux de lutte contre la drogue et le grand banditisme a tenté tant bien que mal, de se défendre et de prouver son innocence dans cette affaire.
Cet officier dira que les instructions du chef d’état-major qui a ordonné à la veille du 28 septembre, le casernement des militaires, ne les concernaient pas. « On avait notre chef à part », a-t-il dit.
L’accusé ajoutera qu’il n’était pas membre du CNRD. « Il y a des avantages qui ont été distribués au temps du CNDD, je n’en ai pas bénéficié. (…). Je ne fais jamais de course aux postes », a-t-il lancé.
A ce jour, le colonel Blaise Goumou dit se sentir à l’aise car, selon lui, son honneur qui a failli être sali dans cette affaire, commence à être lavé.
« En toute honnêteté, mon cœur est glacé, si j’avais eu une participation à ces évènements, quelqu’un aurait cité mon nom. (…). Aujourd’hui, je suis libéré, ma famille est libérée, mes connaissances sont libérées. (…). Je suis très serein », a-t-il dit en substance.
MohamedNana Bangoura