
Le comité de suivi de l’accord politique du 12 octobre s’est réuni ce lundi 16 avril 2018, pour sa 21ème session. Les débats de ce lundi ont porté sur deux points essentiels : l’audit du fichier électoral avant les législatives et le contentieux électoral lié aux communales de février dernier. Aucune résolution particulière pour le moment.
Au sortir de la rencontre, Amadou Damaro Camara, chef de la délégation du RPG Arc-en-ciel, a révélé qu’un comité paritairement composé, a été mis en place pour travailler sur le contentieux électoral.
Concernant l’audit du fichier, dit-il, la CENI a présenté son memo. «Nous allons l’étudier pour qu’à la session prochaine, nous fassions des propositions concrètes », souligne-t-il. Au compte de la délégation de l’UFDG, le député Cellou Baldé a évoqué des contraintes liées à l’audit du fichier électoral avant les élections législatives prochaines.
« Il s’est trouvé qu’il y a quelques contraintes liées à l’audit du fichier électoral. Il est question de faire cet audit, mais également de tenir les échéances légales contenues dans le code électoral. Ce qui nous amènera, en respectant toutes les procédures, vers le mois de juillet 2019, alors que la loi prévoit qu’il y ait également une révision avant d’aller à ses élections. La question est ramenée au niveau des entités politiques pour savoir quelle est la solution alternative qu’il faut », dit-il.
Pour l’alliance républicaine, le groupe de l’UFR, il faut d’abord rendre compte, avant de pouvoir se prononcer sur l’audit du fichier. «Concernant l’audit du fichier, pour l’UFR, il est question de retourner vers notre état-major politique pour discuter de cette question. Nous comptons donc dans un bref délai aboutir à des conclusions concernant les élections locales et aussi donner les idées qu’il faut pour que nous puissions rester dans les délais des prochaines élections« , affirme Dr Deen Touré.
L’examen approfondi de toutes ces questions est devrait se faire à la prochaine session du comité de suivi. D’ici là, les consultations se feront dans les QG des partis politiques afin que chacun revienne avec des positions claires.
Abdourahmane Diallo