Le procureur général près la Cour d’appel de Conakry Alphonse Charles Wright vient de suspendre l’habilitation d’un Officier de police de judiciaire (OPJ) au niveau du commissariat spécial du stade du 28 septembre.
Alors qu’il poursuit sa mission d’inspection dans les services relevant de sa juridiction ce lundi, le procureur Alphonse Charles Wright a été choqué d’apprendre qu’un plaignant a été contraint de payer 100.000 GNF à un OPJ pour que sa plainte soit enregistrée au niveau du commissariat spécial du stade du 28 septembre.
C’est pourquoi, il a aussitôt suspendu l’habilitation de l’agent incriminé. Il a également instruit au procureur du TPI de Dixinn de l’entendre à l’effet d’engager des poursuites contre lui.
L’empereur des poursuites qui se veut respectueux des règles de procédure judiciaire avait quelques heures plus tôt fait libérer un gamin qui avait été conduit au commissariat central de Kaloum par son père pour vol. Selon le procureur, l’enfant bénéficie de l’humilité familiale: « un enfant qui vole ses parents bénéficie de l’humilité parentale »,a-t-il indiqué, tout en invitant les OPJ au strict respect de la loi.
Un autre Monsieur, poursuivi pour une affaire de 180 000 GNF, en détention depuis quatre jours et dont le plaignant a désisté avait également bénéficié d’une mise en liberté.
Charles Wright, après constat réalise que les faits pour lesquels le M. est interpellés ne sont pas établis, et qu’il n’y avait aucune infraction.
A la brigade spéciale de la protection des personnes vulnérables de la belle vue, ce sont deux autres qui sont libérés par le procureur Charles Wright.
L’un qui est détenu pour une affaire de créance qu’il avait commencé à rembourser, Charles a indiqué qu’une telle infraction n’était pas passible de privation des libertés. Le second Interpellé dans une affaire présumée de viol collectif a également été libéré, parce qu’aucune infraction n’était établie contre lui. La victime, elle même avait déclaré devant les agents enquêteurs qu’il n’était pas impliqué. C’est ainsi que le procureur a demandé à ce qu’il soit immédiatement remis en liberté.
Alhassane Fofana
