Soumis au feu roulant des questions des conseillers nationaux, ce mercredi 10 Mai 2023, le ministre du travail et de la fonction publique Julien Yombouno, a tenu à justifier la non organisation du concours d’accès à la fonction publique.
À en croire le ministre qui a été plusieurs fois rappelé à l’ordre, le recrutement de nouveaux agents à la fonction publique pour faire face au départ massif à la retraite, n’est possible qu’après le recensement biométrique en cours. Ceci pour permettre de maîtriser la masse salariale et l’effectif réel.
« Il y a 17 mille places à combler, mais je dis encore une fois, jusqu’à maintenant les méthodes que nous avons utilisées sont classiques et rudimentaires. Il fallait renforcer ce contrôle pour détecter tous les cas de places vides et vacantes, à travers des méthodes modernes, notamment la biométrie. La phase préliminaire la plus importante est en train d’être achevée. Donc on ne peut pas engager un recrutement de nouveaux agents massivement, tant qu’on a pas su exactement combien de fonctionnaires émargent à la fonction publique. Nous allons prendre notre mal en patience, pour tout concours de recrutement massif, il faut d’abord qu’on termine ce recensement biométrique et ensuite on fait des propositions sur la base des notes techniques et exposés de motifs. Le problème de chômage même dans la rue ça s’observe, nous sommes tous conscients de cela« , a-t-il lancé.
Selon lui, d’ici le 31 août au plus tard, il pourrait terminer et livrer le rapport préliminaire sur l’opération d’identification des fonctionnaires de l’État, à qui de droit.
Par ailleurs, on compte à ce jour, 1 600 engagements individuels, notamment les personnes nommées qui sont devenues des fonctionnaires contractuels, comme les ministres, les secrétaires généraux, les directeurs et autres, précise Julien Yombouno devant la représentation nationale.