En prélude au congrès électif du bureau exécutif national du syndicat de la presse privée (SPPG), prévu pour le 17 septembre prochain, l’équipe sortante était face à la presse ce jeudi 06 septembre 2018, pour dit-elle, faire le bilan de son mandat écoulé. C’était à la maison de la presse.
D’entrée, le secrétaire général sortant du SPPG, s’est tout d’abord targué d’un certain nombre d’acquis qu’il aurait réussi, parmi lesquels, il cite la reconnaissance et la légitimité du SPPG auprès des associations de patrons de presse privée, les différents combats menés pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes et surtout le projet de la convention collective déjà en phase de finalisation.
Connu pour son franc-parler, Sidi Diallo, n’a pas hésité d’égrainer quelques échecs enregistrés par son équipe ayant même conduit au licenciement de certains journalistes.
« Il y’a des points qui n’ont pas été satisfaits, c’est le cas de certaines négociations avec certaines radios, le cas de nos amis de Globale Fm, qui ont été finalement licenciés et le syndicat n’avait pas pu apporter une grande solution. Il y a eu beaucoup de défaillances dans le fonctionnement même du bureau exécutif du syndicat. Ensuite, notre message n’a pas été bien compris par les journalistes mêmes que nous défendons, parce qu’on ne comprend pas pourquoi certains journalistes ont peur de se faire syndiquer alors que tous les patrons de presse, qui sont au sein des associations, se retrouvent au sein de cette commission technique pour élaborer enfin la convention collective qui sera très bientôt une réalité dans notre pays », regrette Sidi Diallo.
S’agissant de l’organisation du congrès électif, des dispositions semblent être prises par l’équipe sortante, qui précise d’ailleurs les critères de participation à cette échéance électorale.
« Selon les statuts et règlements intérieurs, le bureau a un mandat de trois ans, renouvelable une seule fois. C’est pourquoi après la fin de notre mandat, nous convoquons la date du congrès qui aura lieu le 17 septembre prochain ici à la maison de la presse, où un nouveau bureau sera mis en place pour conduire les destinées de ce syndicat. Et c’est seulement les membres du syndicat qui vont élire le syndicat. Pour être éligibles et électeurs, il fait être membre », précise-t-il.
Aussi déterminé à mener son combat pour la cause de sa corporation, Sidi Diallo, annonce qu’il sera encore candidat à sa succession.
Rendez-vous est donc pris pour le 17 septembre prochain à la maison de la presse.
Alhassane Fofana