Alors qu’ils sont membres du FNDC, plusieurs leaders de formations politiques de l’opposition, ont rencontré en début de semaine, le premier ministre, dans le cadre des consultations, qui lui ont été confiées par le président de la République.
Et depuis, cette rencontre fait grand bruit au sein du front auquel ils appartiennent. Pour beaucoup, en aucun cas, les leaders des partis BOC, UMP, PPD, RRD, ADR, PUSG et PPDG, ne devraient prendre part à ces consultations.
Au cours d’une conférence de presse, ce jeudi, 19 septembre 2019, les présidents de ces partis politiques, ont expliqué les raisons de leur rencontre avec Dr Ibrahima Kassory Fofana.
« Premièrement, nous avons accepté d’aller à cette concertation par injonction de nos différentes bases, parce que c’est conforme à la loi et aux règlements de notre pays. Deuxièmement, nous avons des préoccupations politiques qui impactent aujourd’hui, l’ensemble des libertés fondamentales de la société Guinéenne. Il y a des Guinéens, qui ont constitué légalement leur parti, mais qui n’ont pas d’agréments pour exercer. C’est un problème. Il y a aussi des lois qui ont été concoctées par les deux blocs à savoir le RPG arc-en-ciel et l’UFDG pour se doter de l’ensemble des instruments d’une institution telle que la CENI. Il y a aujourd’hui le fait que dans la Constitution, on donne la possibilité à un chef de parti de démettre un député de la République. On a parlé aussi des questions liées à l’organisation des élections. On a montré toutes ses préoccupations. Le premier ministre ne nous a pas parlé de changement de la Constitution, ni d’aller à un référendum », a souligné Boubacar Siddighi Dialllo
Les autres leaders, présents à cette conférence de presse, ont aussi abondé dans le même sens, arguant qu’il était de leur responsabilité d’aller exposer leurs préoccupations au premier ministre, Dr Ibrahima Kassory Fofana.
Ils ont enfin, réitéré leur appartenance au front national pour la défense de la Constitution (FNDC), tout en indiquant, que ceux qui estiment qu’ils ne devraient pas prendre part à ses consultations, sont libres de donner leurs avis.
Doura