Les accidents de la circulation deviennent de plus en plus récurrents en Guinée, tant dans la capitale Conakry qu’à l’intérieur du pays.
Et pour beaucoup de spécialistes, l’inexistence de structures de visite technique automobile, est une des principales causes de la récurrence de ces accidents.
Ce secteur ne sera plus monopolisé par SIVITA, ainsi en a décidé le gouvernement.
« Le parc automobile guinéen, avoisine 400 mille véhicules. Imaginez, avec un seul centre qui ne peut contrôler qu’une cinquantaine de véhicule à peine, par jour. Pour que 400 mille véhicules puissent être contrôlés, je vous laisse deviner combien d’années cela pourrait prendre. Donc, nous avons décidé de libéraliser l’activité et de faire de telle sorte qu’elle soit réglementée », a annoncé le ministre d’Etat des transports, lundi, devant la presse.
Pour l’heure, c’est seulement les camions citernes qui sont soumis à un contrôle obligatoire. Le ministre rassure aller progressivement vers le contrôle des autres types de véhicules, dans un futur proche.
SDC