Les élections législatives en Côte d’Ivoire doivent se tenir le 6 mars prochain. Les candidats ont jusqu’au 20 janvier pour se faire connaître auprès de la Commission électorale indépendante. La CEI transmettra la liste le 1er février au Conseil constitutionnel. Quant à la campagne officielle, elle se déroulera du 26 février au 4 mars. Un calendrier trop serré pour l’opposition.
«Le délai imparti est trop court». En une phrase, le vice-président de la plateforme pro-Gbagbo EDS Jean Gervais Tchéidé résume l’état d’espritdes grands partis d’opposition.
Les pro-Gbagbo, le FPI-Affi comme le PDCI, demandent soit un report «de quelques jours» du scrutin soit une prolongation du délai de dépôt des dossiers de candidatures. Les représentants de ces formations s’en sont émus lors d’une rencontre avec la commission électorale jeudi à Abidjan.
Dans ce délai qu’ils jugent trop court, les partis d’opposition doivent s’entendre sur des candidatures uniques pour maximiser leurs chances dans ce scrutin à un tour. Et l’exercice semble difficile.
Au RHDP on est dans la phase des arbitrages. Les candidatures sont très nombreuses et se profile à l’horizon la menace pour le parti présidentiel de faire face à de nombreux candidats sans étiquette. Un risque à prendre en compte dans un scrutin marqué par le retour dansle jeu électoral du FPI-Gbagboaprès 10 ans de boycott. Un FPI bien décidé à reconquérir ses anciens fiefs.
RFI