C’est la fin de l’espoir chez les enseignants grévistes de conclure un accord de sortie de crise avec le Gouvernement.
De guerre lasse, au terme de trois d’attente suffocante, le projet de protocole d’accord entre SLECG et Gouvernement, annoncé urbi et urbi, a fini par faire choux blanc.
Face à ce constat d’échec, le bureau exécutif national du SLECG, décide d’organiser une marche générale dès demain sur toute l’étendue du territoire national, pour se faire entendre et exprimer toute sa rage.
Devant une foule compacte d’enseignants qui impatientaient depuis le matin, au palais du peuple, Aboubacar Soumah, a estimé que les enseignants doivent se lever désormais et prendre leur destin en main.
« Nous invitons toutes les structures syndicales de l’éducation notamment le SLECG, à tous les niveaux, de Conakry à Yomou, demain à une marche générale. Et nous demandons à la population, l’ensemble des cadres, à tous ceux qui savent qu’ils ont des enfants à l’école, de nous accompagner, nous appuyer dans la marche que nous allons commencer dès demain, pour manifester notre mécontentement, notre ras-le-bol de la prise en otage de ce pays par un groupuscule…plus jamais, nous n’avons le droit d’abandonner notre pays dans des mains des prédateurs qui n’ont aucun souci pour l’avenir du pays », a-t-il déclaré.
Cette rencontre, a connu la présence du secrétaire général de l’USTG qui a aussi fustigé la mauvaise foi de certains hauts cadres dans la résolution de cette crise, en exprimant tout le soutien de la centrale.
Alhassane Fofana