A la reprise du procès en appel, ministère public contre l’activiste Guinéo-Canadien Mamadi Condé « Madic 100 frontière, le procureur général, à l’entame dans ses réquisitions, a précisé que le président de la cour ne juge pas une affaire politique mais plutôt une infraction pénale dont s’est rendue coupable le prévenu.
Selon M. Alhassane Baldé, Madic 100 frontière a enfreint la loi. « Mamadi Condé c’est un jeune enviable mais qui a commis une infraction pénale. Il n’a pas sa place en prison, s’il s’était bien conduit », a-t-il indiqué.
Dans ses réquisitions le ministère public a demandé à la cour d’accorder des circonstances atténuantes au prévenu en application de l’article 115 du code pénal, en réduisant sa peine à un an d’emprisonnement ferme.
Bien que réconforté par la déclaration du ministère public, l’avocat du prévenu a plaidé en faveur d’une réduction de six mois en faveur de son client.
Interrogé après l’intervention du ministère public et son avocat, Mamadi Condé de nouveau à présenter ses excuses au peuple de Guinée.
« J’ai beaucoup appris en prison et ça été une leçon pour moi. Je demande pardon à la population qui a été vexé par mes propos », plaide-t-il.
Après avoir écouté les deux parties, le juge Mangadouba Sow a renvoyé l’affaire au 22 Avril prochain pour décision être rendue.
Affaire à suivre !
Alhassane Fofana