Poursuivi pour injures publiques et menaces de mort réitérée à la requête de Kadiatou Biro Diallo, Ousmane Gnelloye comparaît devant les juges de la cour d’appel de Conakry pour la deuxième fois
Dans sa déposition, le prévenu a nié en bloc avoir proféré des menaces de mort à l’encontre de la plaignante. Il a également rejeté l’avoir injurié.
« Je ne l’ai jamais menacé, et si elle dit que je l’ai menacé de mort alors elle n’a qu’à montrer les preuves qui atteste que j’ai dit que je vais la tuer. Je ne reconnais même pas l’avoir insulté. Moi je ne l’ai jamais insulté. C’est plutôt sa sœur qui vit aux États-Unis qui nous a insultés. C’est ainsi que j’ai répliqué. Mais je n’ai menacé personne sur Facebook. Il y a plus de 800 comptes qui ont été créés à mon nom (…). Celle qui a porté plainte contre moi, il n y a pas eu d’injures entre nous, c’est plutôt elle qui m’a blessé au haut commandement. Et quand on m’a dit de la poursuivre, je me suis dit non, parce que c’est une femme », a-t-il déclaré.
Il a tout de même assuré, être favorable au visionnage du contenu de la clé USB.
A noter qu’au cours de cette audience, la libération provisoire de Gnelloye a été sollicitée par la défense. Mais le juge n’a pas accéder à cette demande. L’affaire a donc été renvoyée au 21 octobre pour la suite des débats et le visionnage du contenu de cette clé USB versée au dossier de la procédure.
Alhassane Fofana