Les étudiants ne décolèrent pas. Après des mouvements de protestation qui ont secoué les universités Gamal Abdel Nasser et Sonfonia, hier lundi l’union nationale des étudiants patriotes de Guinée (UNEPG), met en garde le gouvernement.
La structure estudiantine appelle les étudiants de toutes les autres universités du pays à se tenir prêts pour sortir dans la rue, si jamais le gouvernement n’accède pas à leurs revendications, notamment celle qui concerne la réduction du prix du transport à 1 500 kg.
Dans une déclaration rendue publique ce mardi, 22 septembre 2020, à Conakry, l’association scolaire et estudiantine de Guinée et l’union nationale des étudiants de Guinée ont félicité leurs camarades qui ont battu le pavé lundi pour emmener les autorités à accorder une oreille attentive à leurs réclamations.
Ces mouvements ont par ailleurs précisé que le combat est loin d’être terminé.
« Depuis le 25 juin dernier, nous avons adressé un mémorandum au gouvernement dans lequel nous l’avons alerté sur les conséquences de cette maladie sur la vie des étudiants et sollicité donc que solution soit trouvée mais en vain », dénonce Facinet Keita, membre du mouvement de protestation dénommé « 1 500 c’est bon, 3 000 c’est trop ».
Ces représentants des étudiants ont devant les journalistes, fustigé la mauvaise foi du gouvernement qui selon eux, refuse de prendre en compte les préoccupations des étudiants qui traversent des moments difficiles.
« J’imagine que le calme reviendra dans les universités dès que le chef de l’Etat prononcera ce mardi à la télévision « 1500 c’est bon et 300 est trop » sans quoi, nous appelons tous les étudiants du pays à resserrer les rangs et se tenir prêts pour répondre à notre appel afin d’obtenir la satisfaction de nos revendications », menace le président de l’UNEPG.
AOB