A la barre, ce jeudi 6 avril devant la CRIEF, l’ancien premier questeur à l’assemblée nationale Michel Kamano, dans ses premières explications, n’a pas reconnu les accusations articulées à son encontre.
En sa qualité d’agent public, il est poursuivi pour le détournement de 15 milliards GNF au préjudice de l’État guinéen et pour incapacité de justifier son patrimoine et son train de vie qui est sans rapport avec ses revenus, de convertir et transférer des fonds dans le but de dissimuler l’origine illicite.
« Je ne reconnais aucun de ces faits. Pour la gestion de ces 15 milliards GNF, nous avons été entendus et les preuves ont été données pour la justification de ces 15 milliards. A la présidence de la République on avait été accusé d’avoir détourné 15 milliards, alors que l’autorisation de paiement de ce montant n’avait même pas été donnée. Quand le montant a été reçu, on avait remis à la gendarmerie les documents comptables. Dans les grandes lignes c’est 15 milliards, 3 milliards ont été payés aux entreprises qui ont fait les travaux de déguerpissement et de préparation du terrain où le nouveau siège sera construit. Ensuite, 7 milliards ont été dépensés, preuves à l’appui, avec des signatures, jusqu’au 5 septembre il y avait le reliquat sur le compte à la banque centrale de la République de Guinée », a-t-il indqué devant le juge Francis Kova Zoumanagui.
Les débats contradictoires se poursuivent à l’instant devant la cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).
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