Kabinet Sylla alias Bill Gates devrait rester encore longtemps en prison. Ainsi en a décidé le procureur très spécial près de la CRIEF.
Aly Touré a fini par se pourvoir contre l’ordonnance de mise en liberté sous contrôle judiciaire du patron de Djoma Group, prise par la chambre spéciale de l’instruction. Une ordonnance qui était une confirmation de la décision de la chambre de l’instruction.
Cet autre pourvoi est intervenu à seulement moins de 24h de la fin du délai légal reconnu au procureur pour s’opposer.
Bien d’observateurs étaient encore, malgré tout, convaincus qu’il ne fallait pas désespérer d’une justice dont la réputation, de toute évidence amène à douter.
Ces derniers s’étaient convaincus que les magistrats étaient capables, notamment dans ce dossier qui sent selon des citoyens de l’acharnement et du règlement de compte, de s’affranchir d’un diktat ou d’une injonction antinomique aux textes législatifs qui gouvernent leur métier. Mais hélas ! Le pourvoi allonge, sans doute, la longue liste de sceptiques quant à une justice juste.
Tenez bien, dans une logique bien conçue pour faire autant mal, Aly Touré dont le nom inspire pour ces prisonniers « le déni de justice » crée à cet effet un faux suspens, en donnant un faux espoir au prisonnier et aux proches de ce dernier.
En parlant de ce scenario de trop, Il est prétentieux de ne pas évoquer la chaîne judiciaire en s’interrogeant sur la méthode utilisée par celle-ci.
« Tout cela va finir un jour. Tout cela va s’écrouler un jour comme ça a été le cas avec le régime précédent ou la justice était fonction des humeurs et non des textes qui la régissent », s’indignent des proches désabusés de ces détenus.
Mognouma