L’ancien ministre des postes et télécommunications du régime déchu, Oyé Guilavogui était de nouveau devant la chambre de jugement de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF).
A cette audience de ce mercredi 26 juillet il était question de mettre des avocats commis d’office à la disposition de l’ancien ministre après le retrait de ces avocats il y a quelques semaines.
Le procureur Moustapha Mariama Diallo a fait savoir qu’ils ont écrit au barreau pour la constitution d’avocats mais jusqu’à date aucune réponse.
« Le bâtonnier s’est engagé à nous fournir une liste d’avocats, mais en attendant nous vous demandons de renvoyer la procédure après les vacances judiciaires. Monsieur le président ce vide a été créé par le prévenu lui-même et ses avocats qui se sont retirés de la procédure pourtant, on était presqu’à la fin des débats. Néanmoins, nous on a écrit au barreau, donc nous attendons la réponse ».
Interrogé à son tour, Oyé Guilavogui, poursuivi pour des faits présumés de détournement de deniers publics s’est exprimé en ces termes : « Après plus de 5 mois de procès, nous n’arrivons jusqu’à présent pas à voir le bout du tunnel. Après qu’on est constaté l’absence des avocats qui devraient être commis d’office, je vous demande encore une fois d’accepter ma mise en liberté jusqu’à l’ouverture de la prochaine audience », sest-il exprimé.
Oyé Guilavogui est placé sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry depuis Avril 2022. Le juge Alhassane Mabinty Camara a renvoyé l’audience au lundi 31 juillet prochain.
Aïssata Barry