Le vendredi ‘’ noir’’ du football guinéen, restera encore pour longtemps, sur toutes les lèvres et dans toutes les têtes.
Deux décisions, prises à intervalle de temps court, ont fait entrer la crise qui secoue la fédération guinéenne de football, dans une phase cruciale, au point d’atteindre un point de non-retour.
Plutôt dans la journée, au terme d’une réunion avec Ibrahima Blasco Barry, jusqu’en ce moment secrétaire général de l’instance et les membres du comité exécutif en fonctions, ils ne sont plus que trois et deux étaient à cette réunion, tenue au siège de la fédé, le président Salif, a décidé de révoquer de ses fonctions le sieur Blasco Barry pour insubordination, et de le remplacer aussitôt.
Pendant ce temps, les autres frondeurs, qui se sont auto-exclus du comité exécutif, en suspendant leur participation au sein de ce comité, quelques jours plutôt, via un courrier qu’ils ont adressé à Super V, attendaient en bas.
Quelques moments plus tard, une réunion des frondeurs, se tient à l’ancien siège, sous la férule de celui qui venait d’être débarqué de son poste de secrétaire général, le sieur Ibrahima Blasco Barry. Ce qui est une première grosse erreur.
-Deuxio : Dès l’instant où les frondeurs, au nombre de 11, ont décidé, par lettre adressée à Super V, de suspendre leur participation au sein du comité exécutif de la fédé, jusqu’à la tenue d’une assemblée générale extraordinaire, qu’ils ont appelée de tous leurs vœux, au plus tard au 15 juillet, ils ne peuvent plus suspendre qui que ce soit. Parce que, s’étant auto-exclus du comité, de la fédé.
-Tertio : L’article 37 des statuts de la fédé, est clair : «en cas de vacance collective de plus de 50% des membres du comité exécutif, les membres restants, pourvoient aux postes devenus vacants jusqu’à la tenue d’une assemblée générale extraordinaire, convoquée dans les trois mois, à compter de la démission, qui élit le nombre de remplaçant pour le temps de mandat restant (37.3)».
Les frondeurs de la fédé, sont justement dans un tel cas de figure, depuis qu’ils ont suspendu, leur participation au comité exécutif.
-Quarto : Pour suspendre le président de la fédé, il faut que celui-ci, se soit rendu coupable d’une faute lourde, constatée, avérée, totalement contraire à l’éthique sportive.
Dans le cas de Super V, dites-moi où cette faute lourde ?
Affaire à suivre !
Demba Sidicki