Depuis plusieurs mois, la fédération guinéenne de Basket-ball est plongée dans une crise interminable, née de la volonté manifeste du président sortant Sakoba Keita, au pouvoir depuis 2011, de briguer un troisième mandat, chose qui va à l’encontre des textes de cette instance.
C’est cette volonté qui a amené ses opposants à entamer des démarches visant à faire le partir.
Récemment, le ministère des sports, de la culture et du patrimoine historique, avait suspendu la fédération de toutes les activités, avant de revenir sur sa décision, après qu’un dénouement ait été trouvé entre les différentes parties.
Ce mercredi, le vice-président la fédération guinéenne de Basket-ball, Babila Keita, était face à la presse, à Conakry, accompagné de quelques responsables de ladite fédération.
Il était question pour les dissidents d’informer l’opinion de la situation de crise réelle que traverse la fédération et d’annoncer la date du 15 mars prochain pour la tenue d’un congrès électif pour élire un nouveau bureau exécutif.
« Beaucoup de choses ont été dites autour de cette crise. On est là aujourd’hui pour vous annoncer la date de la tenue prochaine du congrès électif. Le camp de Sakoba Keita n’a pas le droit de tenir un congrès ni d’agir au nom de la fédération guinéenne de Basket-ball, puisque le mandat du président sortant a expiré depuis le 30 novembre dernier. Ils n’ont plus le droit de parler ou de faire quoi que ce soit au nom de la fédération guinéenne de Basket-ball. C’est clair et net. Nous organiserons l’assemblée générale élective, et on verra lequel des deux bureaux sera crédible aux yeux de la fédération internationale de Basket-ball » a prévenu le vice-président Babila Keita.
Ces dissidents assurent qu’ils utiliseront tous les moyens légaux pour faire partir le président sortant Sakoba Keita, qui a récemment organisé une assemblée générale extraordinaire pour faire adopter de nouveaux textes.
Le vice-président a annoncé que le prochain congrès électif de la fédération se tiendra le 14 mars prochain au siège du comité national olympique et sportif guinéen.
C’est ce dernier qui devrait valider ce congrès électif, sous la supervision du département des sports.
Lamine Touré