Alors la Guinée se prépare à une nouvelle élection présidentielle, la question de savoir comment rétablir la confiance entre les acteurs politiques avant cette échéance importante, se pose.
Une question qui est revenue, ce dimanche, dans l’émission ‘’Le Débat africain’’, animée par Alain Foca, sur RFI et qui était consacré à la crise politique en cours en Guinée, consécutivement à la volonté de l’actuel de doter la Guinée d’une nouvelle Constitution et de briguer un 3ème mandat.
Selon Me Cheick Sacko, ancien ministre guinéen de la justice, il est temps d’aller vers un dialogue, si l’on veut en finir avec cette crise.
« Sur l’arrêt de la cour constitutionnelle par rapport à la falsification de la Constitution, c’est vrai que cet arrêt est assez curieux qui dépasse tout commentaire. J’aurai souhaité au moins que la cour puisse soulever des erreurs matérielles puisque l’évidence est là. Quand on a les deux textes, il n’y a pas besoin de faire la magie. La solution ? Il faut qu’on aille vers un dialogue politique en Guinée. La solution est alors politique, il faut que tout soit mis sur table, clairement avec les conditions des uns et des autres », a estimé l’ancien Garde des sceaux, qui a justement démissionné à cause du projet de tripatouillage constitutionnel que portait Alpha Condé.
Pour lui, il revient au Chef de l’Etat guinéen, de faciliter les choses à son pays, en renonçant tout simplement à sa volonté d’être candidat à un mandat de plus.
« …il faut souhaiter que le président de la République comprenne et ne se présente pas pour un troisième mandat », a-t-il encouragé.
MohamedNana Bangoura