48 heures après que l’ANSS ait mis fin à leur contrat de prestation, le collectif des travailleurs du centre de traitement épidémiologique de Kenien, dénonce un licenciement sans préavis et ne compte pas non plus courber l’échine.
Ces travailleurs composés de médecins, hygiénistes et infirmiers, ont demandé leur réintégration sans condition tout en chargeant la direction générale de l’ANSS, de vouloir profiter de leurs primes déjà disponibles jusqu’au mois de septembre 2020.
«Nous travaillons sur le site de Kenien depuis 3 mois. Le contrat c’est un mois renouvelable. Le gouvernement a fait passé un communiqué annonçant quele budget est déjà voté pourles primes jusqu’au mois de septembre 2020.L‘argent est déjà acquis. Donc on devait percevoir cet argent jusqu’au mois de septembre. Ainsi, l’ANSS a voulu réduire l’effectif pour profiter de cet argent, c’est un problème de primes. Ils veulent nous chasser sans raison. Présentement, nous sommes à l’ANSS, nous sommes en train de trouver une stratégie pour la revendication. Le point de revendication le plus important, nous demandons notre réintégration sans condition» a confié un des médecins du CT-epi de Kenien joint ce jeudi parmosaiqueguinee.com.
A noter que pour les primes du personnel soignant du CT-epi Kenien, les médecins reçoivent 6 millions GNF par mois, 1 million 800 mille GNF pour les hygiénistes et 3 millions pour les infirmiers précise une source.
Saidou Barry