Le viol sur les mineures s’intensifie en République Guinée et les chiffres produits font froid au dos.
Dans la préfecture de Dabola où le viol, les mariages précoces et les violences basées sur le genre sont aussi fréquents, des jeunes activistes de la société civile étaient dans la rue ce jeudi matin 09 décembre 2021 pour dénoncer non seulement ces fléaux, mais aussi l’impunité des auteurs.
Ils étaient nombreux, habillés en rouge à scander dans la rue : « Ne violez pas nos mères, ne violez pas nos enfants, personne n’a le droit de nous violer », ou encore « Jugez et condamnez les violeurs. Halte à la violence faite aux jeunes filles ».
Selon Mohamed Diallo, le responsable de la protection de l’enfance et de la femme dans une ONG de la place, douze (12) cas de viol ont été enregistrés ces derniers temps à Dabola. Ensuite, deux (2) cas de mariages précoces et un (1) cas de violence basée sur le genre ont été notifiés.
« Pour le cas de violence, c’est une femme qui a été battue par son mari. Pendant neuf (9) jours elle était alitée sans pouvoir parler. Quant au viol, le dernier cas en date remonte à ce mois de décembre. Nous demandons d’arrêter les violeurs, les juger et les condamner. Nous réclamons également justice pour toutes les victimes », a-t-il lancé.
Selon les derniers chiffres, plus de 258 cas de viol ont été enregistrés depuis le mois de septembre 2021 en Guinée.
Mamadou Sagnane