Cette semaine, le président de la République a publié un décret de nominations de cadres au ministère de la justice. L’acte posé alimente encore la chronique, non pas à cause de la qualité des personnes choisies pour occuper les différents postes dans ce département, mais plutôt à cause d’un vice de forme relevé par les plus attentionnés. Il s’agit de la confirmation dans ce décret du DAF et du contrôleur financier.
Le premier relevant du ministère du Budget et le second de celui des Finances, habituellement, sont respectivement nommés par leurs départements d’origine.
Dans les couloirs de ces ministères concernés, on dénonce la décision et on crie à une faute administrative grave, qui serait sans précédent.
Par ailleurs, on apprend que le Premier Ministre s’était opposé à la décision dans l’œuf mais en vain !
La question est de savoir si la décision sera rapportée pour se conformer à la procédure administrative en la matière. A défaut, on crée un précédent qui devait chambouler dans l’avenir cet ordre administratif établi depuis très longtemps.
Alhassane Kéita