Le discours tenu par le ministre de la culture et des sports à Marella dans la préfecture de Faranah, la semaine dernière, continue de focaliser l’actualité au point de créer une dualité dans le gouvernement.
D’un côté Bantama Sow et de l’autre, le ministre de l’unité nationale, Gassama Diaby qui a condamné les propos tenus par le premier et décide de l’ester en justice.
Le ministre porte-parole du gouvernement, pour sa part, est plus flexible.
Contrairement à son collègue du ministère l’unité nationale et de la citoyenneté, lui il édulcore sa condamnation : «ce discours, s’il l’a tenu, c’est vrai qu’il l’a tenu, est condamnable. Ce genre de discours nous met en difficulté dans notre combat pour la cohésion sociale. Mais à la décharge de Bantama Sow, avant ce discours, il avait appelé à la paix et à la cohésion sociale. Dans le même discours, après ses propos, il a aussi appelé à l’unité nationale, peut-être c’est un écart…Nos adversaires ont surexploité son discours pour cacher les discours aussi graves qu’eux-mêmes tiennent dans leurs camps. On doit éviter de tenir ce genre de discours, quel que soit le camp», a expliqué Damantang Albert Camara chez nos confrères de Sabari.
Damantang qui est aussi politique, membre du RPG, ne fait pas la même appréciation que Gassama du discours de Bantama qui est aussi un membre influent du même parti.
ML Cissé