En ce début de semaine, l’UGTG (Union Générale des Travailleurs Libres de Guinée) avait annoncé le déclenchement de sa grève, mais le nouveau Médiateur de la République, Mohamed Saïd Fofana, lui avait demandé d’y surseoir et s’était engagé à porter ses revendications auprès du Président Alpha Condé afin d’y trouver qu’une solution. Mais depuis, les choses n’ont pas évolué. L’UGTG nous rapporte que Mohamed Saïd Fofana leur a enfin de compte demandé d’attendre jusqu’à sa prise de fonction afin de négocier avec le Président Condé. Chose que rejette l’UGTG, malgré d’ailleurs sa prise de fonction ce vendredi.
Ce syndicat projette ainsi une grève illimitée dans tout le pays à partir du lundi, 26 février 2018.
« Le médiateur nous avait promis qu’il allait se rencontrer avec le Président Alpha Condé depuis le lundi dernier. Mais, il nous a dit avant-hier d’attendre jusqu’après sa reprise de service. Nous, UGTG, nous avons dit qu’on ne peut pas attendre tout ce temps, car on avait donné deux jours au médiateur pour négocier avec le Président et on ne peut plus attendre. Tandis qu’il y a nos travailleurs qui souffrent», a déclaré le secrétaire adjoint de l’UGTG
Pour l’heure la grève du 26 février est maintenue, d’après Aboubacar Sidiki Mara, le secrétaire adjoint de l’Union Générale des Travailleurs Libres de Guinée (UGTG).
« La grève que nous avons projetée à partir du lundi, 26 février 2018 sur toute l’étendue du territoire à partir de 9hest maintenue », a insisté Aboubacar Sidiki Mara.
Il faut rappeler que le système éducatif guinéen est actuellement secoué par une grève qui tend vers sa troisième semaine. Place maintenant à la classe ouvrière qui va engager la sienne pour demander l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses membres.
Aissata Barry