C’est au centre El Hadj Biro Diallo, du nom du premier président de l’assemblée nationale guinéenne, que le coup d’envoi de ce deuxième examen a été donné.
Ils sont au total 2 321 candidats dont 1 194 filles qui affrontent les épreuves du BEPC cette année dans la préfecture, répartis dans 9 centres et surveillés par 84 enseignants.
« Les candidats ont été débarrassés de tous les téléphones et de tous les documents encombrants. Ils ont la sérénité, ils ont été mis en confiance. Nous estimons que tout se passera convenablement », a indiqué El Hadj Kerfala Mansaré, Inspecteur Régional de l’Education de Mamou.
Comme au Baccalauréat, c’est la députée uninominale de Mamou qui a présidé le lancement officiel du BEPC, accompagnée du préfet et du gouverneur de Région.
A la fin des deux épreuves du jour, les candidats dégagent un bilan mitigé. « En Rédaction, le sujet était abordable, mais en mathématiques c’était très difficile », confie Fatoumata Lamarana Baldé, candidate.
« Je n’ai pas trop travaillé en mathématiques parce que je ne suis pas un mathématicien. En Rédaction par contre, j’ai fait mon mieux », reconnait Sylvin Lamah.
A rappeler que deux élèves avaient été fraudés lors du Baccalauréat dans la préfecture, et plusieurs téléphones saisis des mains des candidats.
Alpha Mamoudou Barry, correspondant régional de mosaiqueguinee.com