72 heures après le décès à Bamako de Mamadi Diawara, président du parti PTS, le président de l’assemblée nationale accepte de témoigner au micro de mosaiqueguinee.com, sur l’amitié qui le liait avec le défunt homme d’affaires et politicien guinéen.
Amadou Damaro Camara confie avoir été fortement ébranlé sous l’effet de l’émotion à l’annonce de la mort de son ami d’enfance.
Le président du nouveau parlement guinéen rappelle que le défunt était un confident et que sa disparition est une grande perte pour toute la Guinée.
«J’ai eu ma dernière conversation avec Mamadi Diawara, le 30 juillet, le jour d’Arafat, il jeûnait et je jeûnais aussi. On s’est insulté comme on a l’habitude de le faire parce que nous sommes des copains d’enfance, ensuite il m’a donné son programme pourquoi il était à Siguiri. Il m’a dit qu’il était en train de planter des orangers. Il m’en a même réservé, je l’ai promis qu’arriver à Conakry, j’allais envoyer ma camionnette pour aller prendre mes plants. Ce qui était un peu la qualité de nos rapports. Quand j’ai appris son décès, 2 heures après le fait, j’étais sonné, c’est le mot. Et je me propose de participer aux funérailles. C’était un ami, c’était un confident et j’étais l’une des rares personnes qui pouvait l’insulter et lui dire tout ce que je veux et il le reconnaissait lui-même en me disant, tu sais que tu es le seul à me dire de telles choses comme ça pour que je l’accepte, comme vraiment venant de la part d’un ami. Tout ce qu’on peut dire après un décès, Dieu le savait, la seule chose qui nous reste, c’est de dire, c’est Dieu qui a donné, c’est Dieu qui a repris et nous bénissons pour le repos de son âme et nous souhaitons que Dieu l’accepte dans son paradis. C’est une perte énorme pour sa famille, pour nous les amis, pour Siguiri, pour la Guinée et pour la classe politique», a-t-il témoigné dans un entretien avec un journaliste de mosaiqueguinee.com.
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