Selon plusieurs sources médiatiques, Ibrahima Sory Sacko, un employé de la société Topaz-Maneah, serait décédé dans l’enceinte de la dite usine, la semaine dernière, du fait qu’il ait été forcé à travailler, alors qu’il était malade.
La section de Topaz-Maneah, affiliée à l’USTG, à travers son secrétaire général adjoint a battu en brèche cette allégation qu’elle qualifie d’infondées, tout en précisant que c’est à l’hôpital Ignace Deen que le défunt a rendu l’âme.
Dans sa narration des faits, selon qu’ils les a vécus dit-il, Kabinet Kouyaté dira que c’est le mercredi 24 novembre dernier, que le défunt Ibrahima Sory Sacko a eu un malaise suivi de vomissements ensanglantés, à son domicile, aux environs de 23 heures. C’est ainsi que son épouse, à sa demande, a téléphoné à son chef d’équipe Balla Diaby pour l’informer de l’état de santé de son époux. Dès la réception de l’appel, poursuit notre interlocuteur, « le chef d’équipe a proposé de se rendre au domicile de celui-ci (…). Le lendemain, le chef d’équipe de M. Sacko s’est rendu très tôt en Taxi au domicile de celui-ci. Constatant l’état alarmant de son collègue, il a automatiquement pris M. Sacko en taxi pour le conduire à Topaz-Maneah où la société l’a pris en charge avant de l’évacuer d’urgence à l’hôpital Ignace Deen». Dans l’ambulance, précise M. Kouyaté : « se trouvaient l’épouse de Ibrahima Sory Sacko, son chef d’équipe et un infirmier du nom de Djibril Kouyaté. Arrivée à Ignace Deen, les médecins qui ont pris Ibrahima Sory Sacko en charge ont, quelques minutes après, informé le personnel que celui-ci est décédé. Le corps est alors déposé à la morgue. Après le dépôt du corps à la morgue, les médecins qui ont constaté la mort de M. Sacko ont délivré aux occupants de l’ambulance de Topaz-Manéah la déclaration de décès », a-t-il précisé.
Il a par ailleurs, indiqué que c’est l’usine qui a assuré les frais d’accompagnement du corps à Kindia. Une délégation y était même représentée à l’enterrement du défunt.
«Le PDG de Topaz a mis tous les moyens à notre disposition pour les cas de maladie grave. Au jour d’aujourd’hui, il est en collaboration avec les structures sanitaires de la tenue pour l’évacuation des cas graves. Beaucoup de travailleurs ont été évacués et ont repris leurs activités »conclut-il.
Pour sa part la centrale syndicale USTG a réitéré sa farouche détermination à veiller à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs en Guinée.
Alhassane Fofana