Depuis quelques jours la capitale guinéenne a renoué avec l’obscurité à cause des délestages devenus récurrents. Interrogée dans l’émission ‘’Les Grandes Gueules’’ sur la situation actuelle ce mercredi chez nos confrères d’Espace Fm, le président de l’UFR insiste et persiste que cela ne peut s’expliquer que par une mauvaise gestion du secteur.
Pour Sidya Touré, même avec plus de barrages que ce qui existe, la Guinée ne pourrait sortir des délestages électriques parce que le gouvernement actuel n’a aucune volonté de trouver les vraies solutions au problème. Pour illustrer ces propos, l’ancien premier ministre prend l’exemple sur sa gestion pendant qu’il était premier ministre.
« A l’époque il n’ya pas de barrages mais le courant marchait bien, Garafiri même ne fonctionnait pas quand je quittais le gouvernement mais le courant était régulier. Donc c’est un problème de gestion qui se pose en ce moment. Allez au Sénégal, au Niger, au Mali y’a pas de barrage dans ces pays, mais ils ont de l’électricité, tout dépend de la gestion », souligne-t-il.
Le secteur de l’énergie ne pourrait connaitre un développement en Guinée que si on changeait toute cette équipe a commencé par le président lui-même insiste l’ex haut représentant du président Alpha Condé.
« Soyons sérieux et revenons au basic, mettez les gens qu’il faut mais quand je dis les gens qu’il faut, ca commence par le chef de l’Etat lui-même. C’est le chef d’entreprise qui fait marcher la boite », soutient Sidya Touré.
Selon le président de l’UFR, lui-même a fait des propositions non prise en compte lorsqu’il était Haut-représentant du Chef de l’Etat
« Quand j’étais haut représentant du président, j’avais proposé l’électrification de tout le coté-Est de la Guinée. On a obtenu l’accord de la cote d’ivoire mais le président a refusé de mettre en pratique ma proposition. S’il n’ya pas la transparence même si vous privatiser à Energie de France tout ce que vous voulez, ça ne fonctionnera pas »
Sidya Touré conclut que ce serait une bêtise que la Guinée vende de l’électricité aux pays voisins alors qu’elle peine à sortir des délestages.
Kadiatou Kouboura Baldé