Placés en détention préventive sur décision du doyen des juge d’instruction de Dixinn, le coordinateur du FNDC Foniké Manguè, Ibrahima Diallo du même front et Saikou Yaya Barry de l’UFR pourraient bénéficier d’une remise en liberté demain mardi 30 août.
À en croire leur avocat, Me Salifou Béavogui, la première chambre de contrôle s’est réunie le jeudi dernier pour examiner l’appel contre l’ordonnance de mise en détention de leurs clients. Et, dans le cas d’espèce, le droit milite en leur faveur étant donné que les motifs avancés par le magistrat instructeur, ne sont plus d’actualité précise Me Bea.
« Dans le dossier Foniké Manguè, Ibrahima Diallo et Saikou Yaya, le collectif avait relevé appel contre l’ordonnance de placement en détention provisoire. Cette ordonnance était à nos yeux, injuste, illégale et irrégulière. Et effectivement, la première chambre de contrôle de l’instruction s’est réunie autour du mérite de notre appel. L’affaire est mise en délibéré pour demain mardi 31 août. Nous avons confiance en cette juridiction, nous estimons que les droits seront dits. Les motifs qui vaient amené le magistrat instructeur à placer nos clients en détention, ne sont plus d’actualité parce qu’ils ont été suffisamment au fond, il n’y a pas de confrontation à faire, à notre avis. Il n’y a plus rien à rechercher, sinon que d’aller directement vers le procès, bien sûr après les avoir libérés même si c’est sous caution. Dans les conditions normales, le 31 août, nous pensons que nos clients vont obtenir leur libération. Nous pensons que le droit, le bon sera dit parce qu’en réalité, dans le cas d’espèce, le droit milite en notre faveur », a-t-il lancé.
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