Au-delà de maintenir ses sanctions contre la Guinée, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest ( CEDEAO) interdit aussi aux autorités de la transition de voyager, la liste des personnes concernées a été publiée en fin de semaine dernière.
Pour le premier responsable du parti (RRD) c’est un mauvais présage pour ces dirigeants, qui risque dans un futur proche leur compliquer la tâche.
« Ce qu’il faut retenir, c’est un mauvais précédent pour nos cadres. Quand ton nom se retrouve sur une liste qui va être distribuée dans les chancelleries, les institutions supranationales, c’est très grave. Les sanctions peuvent ne pas s’arrêter à la limite de la transition, parce que nous avons vu l’expérience dans d’autres pays et d’autres cas aussi. Nous, ce qu’on recherche aujourd’hui il faudrait que nous quittions dans le nationalisme qui est différent du panafricanisme (…). Il faut retenir que lorsque vous avez votre nom sur une liste des personnes sanctionnées, elle sera élargie au niveau des autres institutions. Il ne faut pas dire que ce n’est rien à partir du moment où tu espères te déplacer à tout moment. L’exécution peut prendre du temps, aujourd’hui c’est signé, mais il y a une commission qui est en train de travailler pour déposer cette liste. Il ne faut pas qu’ils négligent cela, c’est ce qui est arrivé à plusieurs personnes. C’est ce qui est arrivé même à Dadis Camara. Un moment donné, il avait son nom sur une liste et qu’il devrait pas voyager sans l’accord d’un système qui contrôlait bien sa situation », a rappelé Abdoulaye Kourouma au cours d’une interview accordée à notre rédaction ce lundi 06 mars 2023.
Mama Adama Sylla