Le collectif des avocats des opposants Ousmane Gaoual, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah et Etienne Soropogui, va relever appel contre les ordonnances de placement de leurs clients en détentions provisoires.
C’est du moins, l’annonce faite par maître Salifou Béavogui, ce lundi après-midi devant le TPI de Dixinn, après que le doyen des juges ait accusé les mis en cause pour des faits qualifiés de « fabrication, acquisition, stockage, détention et usage d’armes légères et de guerre, détention de munitions, entre autres.
« Leur détention provisoire ne se justifie pas, mes clients ont rejeté les faits, ensuite ce sont des personnalités de ce pays qui ont des domiciles fixes et connus, qu’ils ne peuvent en aucune manière se soustraire à la justice. On aurait pu les placer sous contrôle judiciaire. Donc dans cette affaire, le droit a été mis de côté. C’est l’injustice qui triomphe dans cette affaire. Celui qui a dit que c’est une chasse aux sorcières risque d’avoir raison. Nous condamnons, nous dénonçons fermement cette injustice d’un autre âge. Le collectif est décidé à prendre toutes les dispositions légales pour assurer leur défense et obtenir leur mise en liberté. Nous allons faire appel devant la chambre de contrôle de l’instruction de la cour d’appel de Conakry », a-t-il annoncé.
Les quatre opposants placés en détention provisoire à la maison centrale de Conakry, vont comparaître à nouveau devant le doyen des juges d’instruction du TPI de Dixinn, pour entamer le fond du dossier, les prochains jours.
Saidou Barry