Selon plusieurs informations recueillies par notre rédaction, les opposants écroués à la maison centrale de Conakry, seraient privés de visite et d’activités sportives.
A la faveur d’un entretien accordé à un de nos reporters à ce propos, un des avocats de Chérif Bah et compagnie a d’ailleurs que plusieurs démarches en vue de l’obtention des permis de communiquer pour leurs clients ont été menées, mais en vain.
Une situation jugée lamentable par bon nombre de défenseurs des droits de l’Homme.
Pour Me Frédéric Foromo Loua, en matière d’incarcération le seul droit dont le détenu est privé, c’est celui d’aller et de venir.
“Ce qu’il faut faire remarquer, c’est que les droits de l’Homme ne s’arrêtent pas aux portes de la prison. Une personne détenue quelle que soit la faute commise garde ses droits, les attributs que la loi lui confère en tant qu’être humain. Le seul droit dont il est privé, c’est le droit d’aller et de venir. Il doit pouvoir vivre une vie normale. Avoir accès à la nourriture, à un logement décent. Recevoir de la visite et faire des exercices nécessaires pour maintenir sa santé. Donc, les droits de l’Homme ce sont des droits sans lesquels, une personne ne peut pas avoir cet humanisme”, a-t-il rappelé au bout du fil de mosaiqueguinee.com, ce vendredi 12 février 2021.
Pour le président de l’ONG les “Mêmes Droits pour Tous” les autorités judiciaires devraient faire en sorte, que les principaux droits de tous les détenus soient respectés.
“Le fait d’aller en prison ne signifie pas la négation de tous les droits, la négation des attributs humains nécessaires pour mener une vie normale”, a-t-il estimé.
Hadja Kadé Barry