Depuis plusieurs années, le ministère en charge du commerce bénéficie de l’accompagnement de la banque mondiale à travers le projet de renforcement des micros, petites et moyennes entreprises.
Toutefois, le projet d’une enveloppe de 30 millions de dollars US démarré en 2020 et censé être clôturé en mai 2024, piétine sur le difficile chemin de réalisation, alors qu’il est censé accompagner les entreprises et faciliter l’accès au financement.
À ce sujet, la ministre du commerce Louopou Lamah, au cours d’une réunion d’échanges avec le vice-president du groupe de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et Centrale Ousmane Diagana, ce lundi à Kaloum, a évoqué la nécessité de restructurer ce projet en vue de financer les activités à fort impact, en lieu et place des ateliers.
« Ce projet renferme quatre composantes, notamment l’appui à l’entreprenariat et au développement au PME, l’appui à l’infrastructure financière et la mise en place des services financiers, la gestion et le suivi des projets. Si nous devons nous féliciter aujourd’hui, c’est l’avancée du volet fonds de garantie aux entreprises, on était en phase de clôturer ce projet, mais vu le retard de la mise en place des différents organes, en février et maintenant, on a pu mettre en place tous les organes de ce fonds pour procéder au premier décaissement. Les autres volets consistant à accompagner les PME, nous avons mis en place les incubateurs, on a accompagné les « start-up », mais à la suite de la dernière mission d’évaluation tenue au mois de juillet 2023, nous avons vu la nécessité de faire une certaine requête au niveau de la banque mondiale pour prolonger la date de clôture du projet censé être en mai 2024, compte tenu des activités en cours d’exécution, d’autres non pas encore démarré. Nous avons trouvé la nécessité de restructurer le projet pour qu’il serve à financer les activités à fort impact, au lieu de se limiter à financer les ateliers et les consultants», a-t-elle expliqué.
Pour madame Lamah, la troisième chose c’est de réaménager certains indicateurs du projet et cette requête est au niveau du ministre de l’Economie et des Finances pour être transmise à la banque mondiale.
Saidou Barry
