Le sondage d’opinion initié par le système des nations unies en vue de faire participer tout un chacun dans son initiative de bâtir un avenir meilleur, pour les 25 prochaines années suit son cours normal en Guinée.
Après avoir écouté de nombreux étudiants et acteurs de la société civile guinéenne, la représentation du système des nations unies en Guinée a rencontré ce vendredi 28 août 2020, les acteurs culturels du pays à Conakry.
Un cadre de concertations qui a permis aux hommes de culture d’extérioriser les problèmes auxquels ils sont confrontés, mais aussi leur vision du monde, durant les années à venir.
Très émerveillé par le sens élevé des débats, Ablaye M’baye du groupe Degg J Force 3 un des participants de cette rencontre d’échanges, rêve déjà d’un monde juste et équitable .
« Je pense que c’est une très bonne chose d’appeler des acteurs pour échanger avec les nations unies, pour les perspectives à l’horizon 2045. Très souvent en Guinée, les hommes de culture ne sont pas tellement écoutés. Il n’y a pas de cadre de concertations ou de dialogue. Donc, pour parler de ce qui ne va pas et qu’on devrait améliorer pour prendre en compte nos recommandations, est une très bonne chose. D’ailleurs, je pense qu’il faut pérenniser ce genre d’actions, afin de trouver des solutions à nos problèmes parce que, moi je rêve d’un monde juste et équitable», a-t-il souhaité.
Pour Kadija Bah aussi femme de culture, l’humanisme doit être au centre de toutes les préoccupations mondiales.
« Mon rêve, c’est une réintégration de tous les guinéens dans le processus de développement durable de notre pays. Mon rêve, c’est une éducation accessible à tous. Je rêve également d’un monde où chacun est responsable.Tout le monde doit se dire que tout acte que je pose peut avoir des répercussions sur les autres. Je rêve d’un monde plus humaniste où il y aura un partage des biens, parce que ce n’est pas tolérable aujourd’hui que des gens soient encore capables d’aller sur la Lune pendant qu’il y a d’autres populations qui se demandent comment vivre», a-t-elle estimé.
Hadja Kadé Barry